vendredi 8 août 2014

Anas EL BAZ: Lorsque l'intelligence s'allie au talent.



Aujourd’hui, j’ai vu qu’il y ‘aura une rediffusion de l’émission Jari ya Jari sur Medi1tv, l’émission qui réunit le grand Maghreb et qui nous fait découvrir les us de nos frères et voisins. L’invité du jour est Anas El BAZ, chose qui m’a inspiré puisque j’ai beaucoup d’admiration pour ce jeune Marocain.

Né à Rabat en 1983, il s'installe en France à l’âge de 17 ans et à l’âge de 19 ans alors qu’il poursuivait des études en économie Anas EL BAZ fait la découverte des 3 films de James Dean : «La fureur de vivre», «À l’est d’Eden» et «Géant» ce qui fut un déclic pour lui et le déclenchement de son envie de devenir acteur (Merci Grand James DEAN). Il poursuivi ainsi ces études au Cours Florent à Paris, pour revenir au Maroc en 2007 et percer dans le monde du cinéma marocain grâce au rôle épique de Karim  dans CASANEGRA  le film culte de Noure Eddine LAKHMARI.



Personne ne peut nier que le KHOROTTO O BEAU GOSSE  de Casanegra  a fait preuve de beaucoup de talent, de charisme et d’envie d’aller encore plus loin. 

L’intelligence réside dans  la prise de risque, en acceptant de jouer un rôle dont les marocains ne sont pas habitués, dans un film qui a changé le courant du cinéma marocain tout en prouvant  que les marocains osent le changement  et que notre pays  regorge de talents que ce soit au niveau de l’interprétation, la réalisation et aussi la production. Anas EL BAZ et Omar LOTFI ont joué dans ce film auprès de deux grands géants du cinéma marocain, deux acteurs qui ont sans doute marqué notre histoire cinématographique : Hassan ESSKALI et Mohamed BENBRAHIM , malheureusement ces phénix ne sont plus parmi nous et pour moi ce film est une prise de relève, le flambeau est aujourd’hui entre les mains de ces jeunes acteurs  qui ne cessent de nous épater et de nous prouver que nous pouvions leur faire confiance.
Anas EL BAZ et Omar LOTFI ( Casa Negra )

Nous avons été séduits par  Karim, le garçon rebelle, beau et sensible à la fois et notre curiosité nous a poussé à découvrir le vrai visage de l’acteur pour entrevoir  un Anas sensible, travailleur, respectueux, doué, humble, patriote, touchant  et surtout une personne qui aime son travail et ses fans, cet amour a amené l’acteur à travailler encore plus et à revenir avec beaucoup plus de rôle autant parfait l’un que l’autre. Cette année l’acteur a prouvé encore une fois qu’il est digne de respect grâce à son rôle dans le western couscous signé Said C.NACIRI ( le talentueux réalisateur qui a su faire la différence) ainsi qu’à son interprétation dans le téléfilm «  l’amour en plus » de l’incontournable réalisateur Brahim CHKIRI (diffusé durant le mois de Ramadan su 2M)
Said C.NACIRI et Anas EL BAZ


Le  tombeur de ces dames ne passent pas inaperçue avec sa chevelure bouclée, ses yeux bruns clair tirant vers le vers et son sourire large plein de bonheur et d’espoir.


Pour finir, je vous laisse découvrir l’un des nombreux talents de notre chouchou  et je souhaite dire à Anas EL BAZ que nous sommes fières de toi, continue dans ce chemin ton étoile ne cesse de briller jours après jours. Bravo encore une fois. 


jeudi 7 août 2014

Photo de la semaine !

La photo de cette  semaine  est  comme vous l’aviez deviné je suppose est la photo de BENKIRANE et son épouse avec BARACK Obama et son épouse Michelle.


La photo comme n’a rien de bizarre, mais elle a malgré tout fait l’objet d’une polémique. Devinez pourquoi ? En effet la tenue de Madame Nabila BENKIRANE  a été jugé comme étant ne pas être tendance et ne pas représenter la femme marocaine moderne et que le couple manque de Charisme.

A mon avis, je ne  trouve rien de mal en ce que la dame porte et je le dis haut et fort ! Oui elle représente la femme marocaine par sa modestie, sa beauté naturelle, sa simplicité et son attachement  à ses traditions.

 La Djellaba est depuis longtemps l’habit représentatif de la femme marocaine, qui ne porter avant que des Haiks, aujourd’hui la djellaba s’est imposé dans le monde de la Haute couture tout comme le caftan d’ailleurs qui a commencé à perdre de son charme. (Heureusement qu’il y a toujours des stylistes et des artisans qui s’attachent à nos traditions et qui optent pour la modernisation tout en restant fidèles à ce que nous sommes)

C’est désespérant de voir comment des jeunes surtout, ont jugé  la tenue d’une manière indécente  qui reflète que nous sommes un peuple qui n’est jamais satisfait et qui  critique sans cesse les autres  pour le plaisir seulement, non pas pour débattre le fond d’un sujet.

Nous nous sommes beaux imaginés être un pays en voie de développement mais, Hélas, les moindres petits faits prouvent que nous sommes toujours un pays du  tiers monde tant que nous accordant de l’importance aux habits alors qu’on pouvait consacrer beaucoup plus de notre temps  au sommet afro-américain et au prochain Sommet mondial de l’entreprenariat  les 20 et 21 novembre, qui se déroulera pour la  première fois dans un pays africain et c’est Marrakech la ville de mille et une nuits qui accueillera ce grand événement  qui aura sans aucun doute un impact sur l’économie marocaine
.
Enty, Enta O Ana, arrêtons d’être égoïste, arrêtons de juger les gens à travers leur style vestimentaire et n’oublions pas qu’au sein de nos familles on a tous une femme du même style  dont on est fière, cette femme peut être notre grand-mère, tante, mère ou sœur.



Soyons indulgents les uns envers les autres, sortons de nos coquilles, ce pays n’a pas besoin de toute une polémique autour d’une Djellaba ce pays a besoin  qu’on bouuuuuge.